La pêche à pied des coques
Bigon, bigour, coque de Genêt, coque sourdon, courquille, croque, énon, hénon, maillot, mourgue, palourde du pauvre, rigadot, rigadelle.
La coque a une coquille canelé
Mer de la Manche, mer du Nord et Océan Atlantique, Mer méditerrannée
Ma taille oscille entre 2 et 6 cm. Ma coquille symétrique est bombée et cannelée dont les bords sont crenelés. Ma couleur varie du blanchâtre au beige en passant par le brun.
Je vis en colonies de plusieurs centaines d’individus par mètre carré. J’apprécie le sable fin qui conserve l’eau lorsque la mer se retire. On me pêche idéalement dans les baies et les estuaires.
Pêcher des coques
On me pêche toute l’année même lors de marées ne dépassant pas 60 de coefficient.
Je ne suis jamais enfouie profondément, pour me récolter il suffit souvent de gratter le sable à l’aide d’une fourchette ou d’une griffe. Certains me repèrent à l’oeil en suivant la mer qui se retire, d’autres préfèrent localiser les deux petits trous de respiration rapprochés que je laisse à la surface du sable.
Spaghetti aux coques
Je compte parmi les coquillages les plus convoités ! Attention cependant à me faire dégorger dans de l’eau de mer afin que je libère le sable prisonnier de ma coquille. Vous dégusterez alors ma chair juteuse aussi bien crue que cuite !
Il suffit alors de me cuire 2 à 3 mn à feu vif dans un grand faitout accompagnée de vin blanc et d’échalote, en me faisant sauter une à 2 fois. Si du sable persiste, on peut passer mon jus de cuisson à travers une feuille de papier absorbant sur une passoire.
Accommodez-moi en salade, avec des pâtes ou en risotto, en poêlée, en amuse-bouche : froides et décortiquées, en omelette, en soupe…