La pêche à pied des bigorneaux
Le bigorneau, ou pilo noir
Bigorne, brelin, gajin, pharin, pilo noir, poulot, vigneau, vignette.
Mer de la Manche, mer du Nord et Océan Atlantique, Mer méditerrannée.
Je me trouve à tous les niveaux de l’estran, aucun besoin de grandes marées pour espérer me ramasser !
La littorine
Je suis le cousin marin de l’escargot. Comme lui, ma coquille est bombée, avec une ouverture circulaire qui se referme, en cas de danger, grâce à une opercule cornée. Ma taille varie de 1 à 2 cm, allant rarement jusque 3 cm. Ma coquille d’aspect assez uniforme, est sombre (noire dans l’eau, grise au sec) montrant quelques rayures régulières qui suivent ma forme en spirale. Des reflets bleutés ou verdâtres sont visibles.
Attention à ne pas me confondre avec la littorine bleue, obtuse ou des rochers qui sont plus colorées (verte, jaune ou blanchâtre). Ces dernières sont immangeables !
Le saviez-vous ?
Mon nom provient du latin “bicornis” qui signifie “petite enclume”. J’ai été ainsi baptisé car ma forme rappelle celle du bigorne, une enclume à deux cornes dont se servent les orfèvres pour marteler le métal.
Je vis en colonies importantes sur les rochers recouverts de varech mais aussi dans les substrats de galets, de graviers, parfois même de sable. Je suis un brouteur d’algues vertes et brunes.
Ma pêche ne présentant aucune difficulté, sera un régal pour les enfants, qui s’assureront de ne pas rentrer bredouilles ! Il suffit de me cueillir après avoir retourné les pierres ou soulevé les algues sous lesquelles je me cache. Attention, n’étant guère incommodé par les eaux sales, je stocke les polluants. Faites attention de ne pas me pêcher dans les esturaires ou dans les ports.
Recette bigorneaux