Le saviez-vous ?
Les mouettes et goélands raffolent de la praire ! Ouvrez l’oeil et repérez les coquilles vides sur le sol. En effet, ces gourmands emportent la praire dans les airs et les lâchent sur les rochers afin de casser leur coquille.
Coque rayée, coque Saint-Jacques, parlourde sauvage, praire double, praïo, rigadelle, vénus du pauvre, véruqueuse.
Mer de la Manche, mer du Nord et Océan Atlantique, plus rare en Mer méditerrannée.
C’est durant les grandes marées qu’il est possible d’en ramasser en quantité.
Je possède deux valves épaisses et bombées, dont la surface présente des stries caractéristiques, de forme concentrique et bien marquée. Ma couleur va du blanc au marron en passant par le grisâtre, voire jaunâtre, selon le substrat dans lequel je vis. L’intérieur de ma coquille est blanc avec, souvent, des taches de couleur brune ou rouille.
Je mesure de 4 à 7 cm.
Je suis un fouisseur qui évolue sur des fonds de sable grossier et de graviers relativement propres, à une profondeur de 10 cm environ. Je cohabite souvent avec l’amande de mer.
On peut me pêcher à la main bien sûr, mais il sera plus aisé d’utiliser un rateau ou une griffe. Comme pour les autres bivalves, le secret est de repérer les deux trous de taille identique que je laisse sur le sable ou par les jets d’eau que je produis quand un pêcheur marche près de moi.
Tout comme ma cousine la coque, il est nécessaire de me faire dégorger dans de l’eau de mer afin que je libère le sable prisonnier de ma coquille. Mon petit goût iodé de ma chair ferme s’appréciera particulièrement crue.Les plus grosses sont les meilleures, surtout quand je suis un peu laiteuse.
Praires aux spaghettis
Ingrédients :
Comment me préparer ?